Réveillons et petits mâchons!...
C'est la trêve des confiseurs, dit-on!... Côté table, pas vraiment! Pour un peu, on ne parlerait que de réveillons!... Mais, en fait, on peut dîner sans se gaver et faire quelques jolies découvertes flaconiques, voire apprécier quelques belles confirmations.
Elle a une drôle d'allure ma côte de veau, je le concède!... Surtout le romanesco qui allait avec!... Mais, la bouteille était superbe! Champ Levat 2006, de Jean-Yves Péron, estampillée mondeuse de Savoie jusqu'au sommet du goulot! A surfer libre comme l'air, pour fuir l'avalanche dans le couloir!... Quelle nature!... Et quelle tenue! Un tiers, ou presque, du flacon, oublié pendant cinq jours, démontre la capacité des cuvées de Chevaline, à s'ouvrir et à dévoiler toutes leurs qualités, avec le temps qui passe. Et tout ça, zéro soufre!... Chapeau, Monsieur Péron!...
Quelques crevettes roses des Sables d'Olonne et des brochettes de St Jacques, pour apprécier l'équilibre hors du commun de Milouise 2008, de Jean-Philippe Padié, vigneron à Calce. Le fruit de quelques vieux grenaches, plantés dans la montagne roussillonne. De fines lames en bouche, une pureté incomparable.
C'est simple la cuisine, même un lendemain de réveillon!... Et demain?... Régime!... C'est que janvier est long!...
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