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La Pipette aux quatre vins
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La Pipette aux quatre vins
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18 février 2022

A Bordeaux, ils apportent du Listrac et du Moulis au moulin!...

Février en Médoc. Le vignoble sort doucement de sa léthargie hivernale. Les Grands Crus se tournent du côté de l'estuaire de la Gironde, au moment où les jours allongent. Leurs grandes façades de pierres blondes, ainsi que certains vestiges du temps jadis, vont bientôt se mirer dans l'eau tranquille. La plupart des vignerons le disent : "Heureusement, on a le sentiment d'avoir eu un hiver!..." Nous ne sommes qu'à la moitié du mois, mais la météo n'évoque pas la possibilité d'avoir, avant même la fin de celui-ci, ces chaudes après-midi qui font exploser la nature et la vigne, faisant craindre le contrecoup des matinées réfrigérantes du printemps.

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Si les AOC communales et médocaines les plus connues (Margaux, St Julien, Pauillac et St Estèphe) sont bordées par l'estuaire de la Gironde, deux autres, auxquelles on n'admet pas (à tort?) la même notoriété, sont au minimum à trois kilomètres de l'eau, orientées nord-est/sud-ouest. Au coeur de l'appellation Haut-Médoc, qui s'étend de Blanquefort, aux portes de la ville de Bordeaux, à Vertheuil et St Seurin de Cadourne, cinquante kilomètres plus au nord, aux confins du "Bas Médoc", Listrac et Moulis offrent une alternative gustative ne comptant aucun "cru classé" dans leurs rangs, mais le potentiel et la variété des terroirs (pas forcément identifiée strictement à ce jour) commence à intéresser les amateurs, en même temps qu'il suggère une part de remise en question aux vignerons. Les premiers ne manqueront pas de remarquer, lorsqu'ils (re)découvrent cette région, que bien des noms de Crus Bourgeois (Lestage, Fonréaud, Fourcas Hosten, etc...) apparaissant sur les panneaux d'affichage, les pancartes et les façades des deux crus, furent leurs amis des premiers instants de découverte de leur passion. Ceux-là même que l'on pouvait se procurer aisément sur les linéaires des magasins de proximité et ainsi, faire connaissance avec le "noble Bordeaux"!... Allons redécouvrir ce pays où, naguère, les moulins n'étaient pas rares!...

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~ Lucie Mançais, Château Bois de la Gravette ~

23 ans, il n'est jamais trop tôt pour bien faire!... Corneille ne faisait-il pas dire à Rodrigue, dans Le Cid : "Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". A mi-chemin des villages de Moulis en Médoc et d'Avensan, un petit quartier résidentiel laisse un peu de place à quelques parcelles de vigne et au chai de Lucie Mançais, fraîchement installée depuis deux ans. Il est vrai qu'en 2020, nous avions tous le temps et le loisir de réfléchir, afin de se projeter dans un avenir meilleur.

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Tout n'était pas écrit, lorsqu'en 2019, Lucie envisage, après une perspective de fac d'histoire, de devenir prof de sport!... Direction Font-Romeu et entrée en STAPS. Mais, finalement non... L'enseignement n'est pas forcément sa tasse de thé. Alors quoi?... Il y a bien ces quelques arpents de vigne, au coeur du Haut-Médoc... Tempête sous un crâne!... Il faut alors se réorienter afin de s'installer. Elle opte pour un bac professionnel viti-oeno en alternance, à Blanquefort. Les mauvaises langues disent que c'est la bonne voie... pour apprendre ce qu'il ne faut pas faire!... Mais, les bases permettent de se rassurer. En plus, elle va très vite se rapprocher de certains vignerons et vigneronnes du Medoc, parmi ceux qui "révolutionnent Bordeaux", comme le titrait en 2014 la Revue du Vin de France. Ces bios prêts à relever tous les défis!...

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Vendanges en compagnie de Pascale Choime et Laurence Alias, à la Closerie des Moussis, apprentissage au Château des Graviers, avec Christophe Landry, un des plus grands talents du secteur, le tout du côté d'Arsac et Margaux, sans oublier la proximité avec Michel Théron et son Clos du Jaugueyron et désormais, avec son quasi-voisin Maxime Julliot (voir ci-dessous), à Listrac. Pas de doute, avec de tels conseillers, l'horizon n'est pas si sombre, malgré les doutes, notamment ceux liés aux affres d'une météo capricieuse, dont on sait bien qu'elle peut être dévastatrice.

Installée dès le début sur les 3,5 ha appartenant à ses grands-parents, une moitié en AOC Moulis et l'autre en AOC Listrac (fermage depuis dix ans), elle a aussitôt entamé une conversion vers l'agriculture biologique. Elle a depuis complété l'ensemble avec un fermage d'un hectare environ sur Listrac, certifié bio, soit au total désormais 4 ha 31. Si bien que tout sera certifié dès 2023. Notons qu'elle dispose, au passage, de locaux bien pensés et adaptés à la taille du domaine.

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Dans cette récente période pour le moins crispante, au regard de tout ce qu'elle a à découvrir et intégrer, le tout s'aditionnant aux conséquences de la crise sanitaire, Lucie Mançais a mesuré l'importance de l'entraide, au sein d'un groupe de vignerons, qui sont souvent des voisins. Sans oublier le fait qu'elle est très largement épaulée par son père, qui ne travaille pas à plein temps avec elle, mais qui maîtrise toutes les taches inhérentes à la viticuture. Quelques barriques acquises à bas prix, un enjambeur rustique mais efficace, rendu disponible par un Cru Bourgeois du secteur, un ami graphiste attentif à ses idées d'étiquettes, il n'en faut pas plus pour se projeter dans le futur!... Si, avec le millésime 2021, pas moins de quatre cuvées seront proposées sur le marché (Mes grains de folie, Idyllik, etc, tout un programme!...), le premier essai sur 2020 - La Première Fois, trois mille bouteilles, vinifiées avec son cahier de cours - est de toute évidence, frappée d'un bon sens vigneron. Lucie estime qu'elle a tout à découvrir, de ses terroirs, de l'évolution en cours d'élevage, ce qui lui permettra de gagner en confiance. Elle voulait un premier vin de plaisir, accessible, simple mais exprimant sa personnalité de début d'aventure et c'est tout à fait raccord avec ses idées. On apprécie d'autant plus cette forme d'humilité qui, avouons-le, n'est pas forcément la règle dans le vignoble... Du coup, attendons avec patience ses futures nouveautés!...

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~ Maxime Julliot, SKJ Domaines ~

A Listrac-Médoc, dans le petit bourg de Donissan, on trouve aisément le petit chai de Maxime Julliot. Il est séparé, par un petit chemin, de l'extrémité du chai à barriques du Château Reverdi (voir ci-dessous), appartenant à la famille Thomas et qui lui a mis à disposition dès le début de son aventure. La genèse de celle-ci remonte aussi à 2020. "C'était l'année des prises de décisions, de bilan, de défi!" Le quadragénaire a roulé sa bosse néanmoins, dans les vignobles de Bordeaux, de France et de Navarre. C'est sans doute ce qui lui a permis de basculer sur ce projet qui ne manque pas de relever un défi intéressant, avec quelques exigences de production, son vécu permettant de mieux savoir sur quel pied danser. L'idée de base : faire tout soi-même et faire le plus possible de vente directe!...

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Photos : SKJ Domaines

D'origine parisienne et bourguignonne, Maxime Julliot découvre le vin dès sa jeunesse, pendant les repas familiaux toujours composés autour de quelques belles bouteilles de diverses origines, ouvertes au moment opportun. Nous sommes alors dans les années 80, on peut encore trouver quelques trésors et les conserver jusqu'à leur apogée, ce à quoi s'attache le grand-père du jeune homme. A sa sortie de l'ENITA (Ecole Nationale d'Ingénieurs des Travaux Agricoles, devenue Bordeaux Sciences Agro) au début des années 2000, le vigneron de Listrac entame un parcours somme toute classique : cave coopérative, puis passage au Château Luchey-Halde, propriété de l'ENITA, et d'autres à l'étranger, notamment la Bodega Chacra, en Patagonie, puis au Castello di Casole, en Toscane, non loin de Sienne.

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Entre 2012 et 2021, il travaille à Listrac pour les Vignobles Jander, dont le Château Sémeillan-Mazeau, qui se trouve être, sous son impulsion, le premier ensemble de l'appellation à être certifié en bio dès 2014. Expérience solide qui le pousse vers une activité de conseil dans cette partie du Médoc, mais le "rêve de gosse" de faire son propre vin, "avec le libre choix en terme de culture, d'environnement et de création" est très fort. Avec son épouse, la décision est prise dès 2020 de créer SKJ Domaines, micro-structure à ce jour, sur moins de trois hectares, dont l'identité porte les initiales de leurs deux noms.

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Dès les vendanges 2020, il achète mille kilos de raisins pour un premier essai (seul vin disponible à ce jour, 55% cabernet sauvignon et 45% merlot en AOC Moulis), avant même d'acheter quelques arpents à un ancien coopérateur de la Cave de Listrac. Ces vignes avaient été vendues à la SAFER, qui les avait cédées à Pascale Choime et Laurence Alias désirant augmenter leurs surfaces disponibles, mais la distance avec Arsac les incite à les proposer à Maxime Julliot, qui n'en demandait pas tant pour lancer son aventure. Donc, au total, 35 ares sur Listrac et 2 ha 20 sur Moulis, dont un demi-hectare, dans le secteur du Château Mauvesin, sur une résurgence calcaire plutôt rare - "dont on se demande même ce qu'elle fait là!" - qui offre des merlots plus frais, propres à produire un vin de soif sans soufre, nature, destiné à la cuvée K 2021, alias Vinsansrien, 100% merlot éraflé, foulé aux pieds et vinifié en macération carbonique et en cuve béton.

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Photos : SKJ Domaines

Listrac offre cependant des terroirs variés. Les géologues y ont identifié trois croupes de graves pyrénéennes, une de graves garonnaises et un plateau sur socle calcaire dans la partie centrale. Ainsi, le Château Fonréaud, par exemple, est situé sur une croupe où la roche mère calcaire affleure, par endroits, à une trentaine de centimètres. Dans certaines zones argilo-calcaires, on trouve aussi des marnes ou des molasses. L'AOC, apparue en 1957, s'étend sur 700 hectares plantés. Elle comprend un plateau à 43 mètres d'altitude, ce qui faisait d'elle, naguère, le "toit du Médoc", dans la communication ancienne. On comprend donc, de ce fait, la présence des moulins, puisque le canton de Castelnau en comptait près de quatre-vingt dix, aussi bien à eau qu'à vent, sur les quatre cents répartis dans la péninsule!...

La cuvée S 2021 pourrait être un Moulis, mais le vigneron a opté pour l'AOC Haut-Médoc, quelque chose qui parle davantage à la clientèle anglo-saxonne. Il s'agit de 90% de merlot et de 10% de cabernet sauvignon issus des parcelles situées à l'ouest de la route principale. Des terroirs classiques du Médoc, composés de sables et de graves, sur lesquels la concentration en tannins est parfois moindre. Cependant, l'ADN de la région intègre le fait que les vins doivent être aptes à supporter entre cinq et dix ans de bouteilles, d'où la nécessité d'un élevage sous bois. A l'écoulage, la moitié du volume est donc passée en barriques d'un et deux vins, le reste en cuve.

CD33C435-4D49-426B-A0B8-9014B1456BCFLa cuvée J 2021, quant à elle, sera bien un Moulis. "L'assemblage se veut plutôt pauillacais" selon le vigneron : 72% cabernet sauvignon et 28% merlot. Les 67 ares du premier composent en grande partie ce vin, dont l'élevage, d'une durée de douze à seize mois selon l'évolution, se fait sous bois neuf. Comme pour les autres cuvées, l'assemblage est opéré au sortir des fermentations malolactiques. Le vin se veut plus ambitieux, mais à ce stade, il demeure tout à fait cohérent avec l'ensemble.

Même si l'aventure ne fait que commencer pour Maxime Julliot, celui-ci laisse une place au jeu, option qu'il ne partage pas forcément avec ses collègues médocains. Du coup, comme d'autres de par le monde, ses trois mousquetaires (S,K et J) sont finalement quatre!... Dans un des espaces dont il dispose, une parcelle de Listrac complantée de cabernet sauvignon et de merlot sur argile, terroir plutôt froid sur lequel la maturité est parfois compliquée à atteindre, il souhaite s'inscrire dans des expériences successives, tous les ans, afin de mesurer la capacité de ce terroir à produire des vins décalés, peu en phase avec les canons locaux, mais avec un potentiel didactique, suceptible d'interpeller ses voisins et les amateurs. Pour ce millésime 2021, il s'agira d'un "french claret", aux reflets rosés, élevé en amphores jusqu'à l'été. Il s'appellera peut-être "Caberlot", si les douanes l'autorisent!... Mais rien ne dit que l'expérience soit renouvelée dans le futur!...

Comme on peut le voir, le Haut-Médoc se voit investi par quelques nouveaux vignerons à la démarche novatrice. Mais, de par leur trajectoire personnelle ou leurs racines locales, ils veulent s'inscrire dans une diversité de statuts, tout en étant intégrés à une tradition s'ouvrant à de nouveaux défis. Ainsi, on peut désormais citer d'autres propriétés, dans lesquelles les vignerons se tournent résolument vers le futur, comme par exemple le Château Liouner, de Daniel Bosq, à Listrac, ou encore le Château Anthonic, de la famille Cordonnier, à Moulis. Pas de doute, le Médoc offre désormais de nouveaux talents.

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~ Vignobles Thomas, Listrac-Médoc ~

A Donissan, petit village vigneron médocain, le Château Reverdi est l'exemple même de domaine familial. Audrey Thomas et son frère Mathieu ont mis depuis une vingtaine d'années leurs pas dans ceux de leurs parents et grands-parents. Chaque génération se doit d'apporter sa pierre à l'édifice, de l'eau au moulin. La photo ci-dessous illustre à elle seule cette dimension familiale et patrimoniale. Prise au moment des vendanges, à la fin des années 50, elle montre une famille au grand complet, avec un grand-père natif du village, où les cousins venaient bien sûr prêter mains fortes et une grand-mère native de Surgères, dont toute la famille d'agriculteurs venait aussi des Charentes, pour participer à la cueillette.

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Photo : Vignobles Thomas

Une histoire familiale, en trois générations, qui n'aura pas fait des Vignobles Thomas un château en Espagne, mais qui aura permis de bâtir et de conforter un patrimoine des plus respectables, malgré les périodes difficiles, les crises et les calamités climatiques ne manquant pas de survenir parfois. C'est le grand-père, Georges, qui créé le Château Reverdi en 1953, achetant les trois hectares et, en même temps, le nom à une famille italienne. Le Château l'Ermitage, pour sa part, vient de la grand-mère, entretenu par Roger, le frère de Georges. Entre 1981 et 2003, la deuxième génération avec Christian et Danielle, les parents d'Audrey et Mathieu, apportent des évolutions importantes. D'abord, en 1995, la reprise du Chateau l'Ermitage dans le même giron, afin de créer les Vignobles Thomas. Celle-ci introduit la nécessité de restructurer le vignoble, qui atteint, comme aujourd'hui, une trentaine d'hectares. Des investissements importants, afin de développer les outils de productions, interviennent également. Un chai à barriques de 800 m² et une salle de dégustation voient le jour, juste avant la transmission à la génération en cours.

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Celle-ci, depuis une vingtaine d'années, n'hésite pas à relever d'autres défis. Le vignoble est composé de six îlots distincts et compte au total 15 ha de cabernet sauvignon, 13 ha de merlot et 4 ha de petit verdot, ce dernier apparu en 2003 dans les assemblages, situé sur des sols plus argilo-calcaires et à la fois plus humides, mais dont on sent qu'il est appelé à faire évoluer, pour partie, l'identité des vins du Haut-Médoc. Depuis cinq à six ans, une profonde mutation est en cours au domaine : l'emploi des CMR a été banni en 2015, en même temps que le statut HVE a été adopté. Abandon des anti-botrytis depuis cinq ou six ans, puis travail du sol sous le rang depuis quatre ans. Le sentiment, au final, de conforter l'ADN paysan qu'Audrey et Mathieu revendiquent clairement. Mais, le véritable challenge que relèvent désormais le frère et la soeur, c'est le passage en agriculture biologique. 2022 est la deuxième année de conversion sur les trentes hectares. Malgré la perte de 70% de la récolte 2021 à cause du gel printanier, tous deux sont fermement décidés à surtout ne pas revenir en arrière, comme certains crus du secteur ont pu le faire après 2018 et les attaques féroces du mildiou, alors même qu'ils entamaient leur conversion...

vignoblesHeureusement, les Vignobles Thomas ont également conforté leurs capacités commerciales, en s'appuyant sur la reconnaissance de leurs pairs : lauréats de la Coupe des Crus Bourgeois avec le Château Reverdi 2014, ce dernier a accédé au statut de Cru Bourgeois Supérieur à compter du millésime 2018. Chacun accorde la valeur qu'il souhaite donner à ce genre de récompenses, mais elles restent néanmoins un signe de bonne santé et de cohérence, qui les rapprochent de crus possédant une plus grande notoriété. A la dégustation, Reverdi 2018 montre de belles qualités, qui n'ont plus rien à voir avec une "certaine rugosité", dont étaient affublés, voilà peu, les crus de Listrac, lorsqu'ils étaient récoltés en sous-maturité et en surproduction!... Autre vin disponible, Château l'Ermitage 2015, qui ne manque pas de charme, avec des tannins policés et une buvabilité faisant de lui un vin de plaisir, à mettre à table sans arrière-pensées. Ces deux crus représentent 80 à 90 000 bouteilles produites dans une année normale. Ils sont vendus pour l'essentiel en direct. Une quantité à peu près équivalente compose ce qu'on a coutume d'appeler les "seconds vins", en l'occurence Château Croix de Reverdi et Croix de Laborde, en Haut-Médoc, associant les jeunes vignes et les parcelles les moins qualitatives. Ces deux étiquettes sont distribuées par le négoce, qu'il soit français ou belge. La gamme est complétée par un rosé issu de cabernet sauvignon, ainsi que par une série de "cuvées éphémères", produites à l'occasion de la naissance des enfants de la quatrième génération!... Des séries limitées, bénéficiant d'un élevage de deux ans en barriques neuves. Eh, les enfants de la génération 4, vous savez ce qu'il vous reste à faire!... Relever les défis du futur et ouvrir de nouvelles portes, entrouvertes par vos parents, dans le Médoc du XXIè siècle...

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