
Le Médoc, lorsque la vigne s'offre à nos yeux dans sa parure estivale, c'est un peu, pour la plupart des visiteurs, comme une armée au garde-à-vous, que l'on peut passer en revue. Au bout du rang, on ne voit qu'une seule tête de cep et parfois, les rosiers prennent les couleurs des étendards. Pour un peu, ces régiments se mettraient en marche, comme dans un cauchemard soft, franchiraient la dernière croupe de graves et plongeraient dans la Rivière, qui n'est jamais très loin de la D2, la route départementale qui traverse le...
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