Beau podium pour une soirée de fin d'Jeux!...
Nos biathlètes préférés ont un peu coincé en ce samedi de fin de quinzaine du blanc olympique, mais voilà un petit podium sympathique, pour une soirée entre amis :
A droite, un chasselas du Canton de Vaud, en guise d'apéritif, en appellation Aigle Grand Cru, le Clos du Crosex Grillé 2004, Cuvée des Immortels, d'une grande finesse minérale et pure, tout à fait sec, ce qui n'est pas rien, de nos jours!... Une cuvée à laquelle on peut aussi voir un bel avenir!
Au centre, un Coteaux-du-Languedoc, du Château Grès Saint Paul, cuvée Syrhus 2001, pour accompagner un filet mignon rôti aux pistaches, avec sa marinade de miel, vin blanc, sauce soja, pistaches et baies roses. Toujours une remarquable fraîcheur pour cette cuvée, dont les arômes de fruits frais évoluent doucement vers des parfums et une tendance complexe, autour des fruits légèrement compotés, des fleurs fanées et des épices douces. C'est parfumé, intense, droit, net!... Du bel ouvrage!...
Enfin, sur la gauche et sans doute pour la plus haute marche du podium du jour, un Coteaux-du-Layon St Aubin de Philippe Delesvaux, Clos du Pavillon 1998. Une magnifique robe or ambré, éclatante et un nez énnoorme! Les schistes carbonifères de la parcelle montrent leur force et leur potentiel. Puissance et intensité, sur des arômes de la gamme fumée/grillée : fruits secs, amande, pistache grillée et jusqu'à la viande séchée et fumée lorsque le vin se réchauffe dans le verre!... L'acidité se marie harmonieusement à une pointe amère en fin de bouche et le tout porte littéralement la dégustation.
Je me demande si ce vin, au stade où il arrive, ne pourrait pas être associé avec bonheur à un très grand cigare, comme on peut le faire parfois avec un grand alcool, fût-il de Cognac ou d'Armagnac, ou avec certains Passito de Pantelleria!... Ce Clos du Pavillon rejoint allégrement les grands vins de méditation!...
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