750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Pipette aux quatre vins
La Pipette aux quatre vins
Publicité
Newsletter
Pages
Derniers commentaires
Archives
La Pipette aux quatre vins
Visiteurs
Depuis la création 1 096 856
1 mai 2012

Anjou, Layon, toutes voiles dehors!...

En partant de Vendée sur les coups de midi, je me demande comment va pouvoir se passer cette après-midi dans le Layon. Pluie abondante, vent violent... Pas une météo à courir le vignoble!... Mais, le temps du trajet, les nuées gris souris sèchent et quelques rayons délavés du soleil filtrent. L'atmosphère reste néanmoins chargée d'humidité. Cette année, en avril, ne te découvre pas d'un fil et... reste au port!... Ça ira mieux demain!...

25042012 018

~ Philippe Delesvaux ~

Premier rendez-vous du jour, pour une sorte de trilogie des expériences et de la notoriété locale, avec Philippe Delesvaux, à La Haie Longue de St Aubin de Luigné, sorte de proue du navire Layon, au confluent ou presque avec la Loire. Je suis les conseils de Catherine Delesvaux, qui m'a précisé, dans un message récent, que le vigneron ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche! Il aime prendre le temps de se restaurer entre 12h et 14h!... Qui oserait l'en blâmer?... Je me garde donc bien de choisir le mauvais fuseau horaire. Je sais néanmoins qu'il 25042012 001prépare avec tout le soin nécessaire deux journées de mise en bouteilles, tournant immanquable dans la vie d'un millésime. Il fait d'ailleurs appel à un prestataire tourangeau bien connu et apprécié dans toute la région.

Côté dégustation, cette journée s'avère être le bon choix, hormis la météo, puisque le matin même, quelques visiteurs sont passés à la cave et de très beaux flacons, ouverts à cette occasion, sont encore disponibles avec quelques heures supplémentaires d'aération, ce qui ne manque pas de servir les cuvées les plus récentes (et souvent les autres!), aspect des choses que nous oublions trop souvent, au moment de passer à table notamment.

Les plus récents millésimes au domaine offrent toute une palette d'expressions et d'équilibres. Comme les amateurs le savent, Philippe Delesvaux est au moins 9è dan, catégorie liquoreux!... Il s'amuse d'ailleurs volontiers de réussir de trop rares secs. De plus, il a la chance de disposer d'un terroir largement carbonifère et désormais, la biodynamie appliquée depuis quelques années apporte une sorte de constante minérale, faisant de ce belvédère, un véritable cru authentique et original, qui n'est peut-être cependant, pas à mettre entre toutes les mains. Enfin, l'un des mérites (et non le moindre!) du vigneron de St Aubin est de réussir là ou d'autres trébuchent, puisqu'il est peut-être bien le seul, dans la région, à proposer des25042012 009 "Grains Nobles" chaque année, en évitant les éventuelles micro-vinifications et courses aux degrés record. Et bien sur, en jetant par dessus bord, au passage, tout subterfuge technologique, que d'aucuns voudraient nous faire passer comme incontournables!...

Maniant volontiers l'humour, un rien grinçant parfois, il exprime aussi certains jours, une sorte de fierté amusée à recevoir, de temps à autres, quelques éminents visiteurs du Sauternais, venus s'enquérir des secrets du druide angevin et de sa capacité à leur damer le pion lors de dégustations à l'aveugle... et sur certains marchés. Pas de potion magique cependant, pas de serpe d'or (ou alors si peu!), mais un terroir respecté et une passion intacte, après plus de deux décennies sur ces terres. Un soupçon de chance aussi, lorsqu'un millésime lui fait cadeau de l'exception, que dis-je, de l'intemporel!... Alors, bien sur, certains lui envient cette forme de réussite, pour laquelle il a néanmoins choisi de se donner les meilleurs atouts, refusant la fuite en avant (au niveau des tarifs notamment) et évitant quelques erreurs de cap ou embardées intempestives. Au final, il s'étonne avec ce qu'il faut d'humilité espiègle, de n'avoir aucun stock, alors que nombreux sont ceux qui soutiennent que les liquoreux ne se vendent pas!... Philippe Delesvaux est donc un bon barreur. Quand il faut réduire la toile et dès qu'il convient d'en renvoyer. Pas du genre à voler la ligne de départ et sur le bon bord au moment de remporter la régate. D'ailleurs, je me demande s'il ne se lancera pas un jour dans un tour du monde, lorsqu'il mettra un terme à sa carrière de vigneron?... Conseiller au long cours, sur les cinq continents!... Ça nous promet de belles liqueurs de par le monde!...

25042012 002   25042012 003   25042012 007

En attendant, jolie mise en bouche avec Feuille d'Or 2009, puis 2008 (sec) et Authentique 2009, cette dernière issue de vignes franches de pied, non greffées. Puis, viennent ensuite le Coteaux du Layon St Aubin "Passerillé" 2010, ainsi que Les Clos 2009, d'une sorte de richesse distinguée et pleine. On se dirige ensuite vers les Grains Nobles 2009, qui mettent sens et papilles en éveil, avant de retrouver les incomparables 1997 : Anthologie (450 gr de SR et 5°) et Carbonifera (325 gr de SR et 9,5°)!... Cette dernière restera finalement unique. En effet, alors que le duo était pressenti dans le millésime 2010, potentiellement exceptionnel, il n'y aura finalement que de l'Anthologie. Le vigneron de St Aubin a finalement renoncé a produire Carbonifera, du fait d'une très grande proximité d'expression et de structure des deux cuvées, dès le début de l'élevage. Anthologie 2010, qui ne sera en bouteilles qu'en juin prochain, montre au passage une richesse et un équilibre hors du commun, avec une touche minérale remarquable. Il est presque vain d'évoquer le potentiel de garde de ces nectars. A peine doit-on garder à l'esprit la nécessité de leur laisser du temps, surtout après la mise. D'ailleurs, lorsqu'on retrouve ces mètres-étalons de 1997, c'est à peine si l'on peut constater d'évolution chromatique des robes, passant de l'or légèrement ambré au vieil or cuivré. Pas de doute, Philippe Delesvaux est un orfèvre, pas un alchimiste, si ce n'est pour associer la terre, la nature et un feeling à leur service!... Good job!...

~ Thomas Carsin, Clos de l'Elu ~

Nous sommes toujours dans le petit village de St Aubin de Luigné. Après être monté à bord de ce bateau taillé pour la haute mer, ancré à La Haie Longue, nous regagnons les pontons du port de plaisance, où l'on retrouve quelques fiers coursiers taillés pour la régate. Clos de l'Elu, c'est le nom de ce domaine que deux équipiers batailleurs ont repris voilà quatre ans. Thomas Carsin et Grégoire du Bouëxic, seuls maîtres à bord (ou presque), mais à la tête d'un équipage qui ne rechigne pas à la manoeuvre!... Et notamment Damien Bureau (un membre d'En joue connexion) et Jean-Pierre, la mémoire du domaine, puisque employé par les anciens propriétaires (la famille Blot) pendant au moins vingt ans. Sans oublier Charlotte, l'épouse de Thomas, qui s'accommode sans difficulté de la cambuse comme de la table à cartes.

25042012 008   25042012 022   25042012 016

Originaire de L'Aber Wrac'h, dans le Nord-Finistère, Thomas ne fut pas étonné de découvrir un jour ce domaine, comme une sorte de solide gréement sous toilé, au repos ou presque, au fond d'une ria bretonne et qui ne sortait aux beaux jours et que par petit temps. A-t-il hésité longtemps avant de remettre à l'eau le navire, pour se lancer dans la régate?... Fort de solides expériences dans des conditions de navigation très différentes - cinq années passées en Champagne, puis la Californie et deux ans en Provence, en qualité de consultant de domaines de la région (Peyrassol, Miraval...) dans un cabinet spécialisé, il finit par se dire qu'au regard de certaines difficultés dans le relationnel, avec ces grands capitaines d'industrie, propriétaires pour des raisins pas toujours bien définies de très esthétiques demeures provençales (et accessoirement de vignes!), il ferait mieux de prendre la barre pour de bon. Et, c'est ainsi qu'on se retrouve à la tête, début 2008, d'un domaine de 25 ha, comptant presque autant de parcelles que de cépages!... Il fallut donc se hâter de ranger la soute à voiles, changer quelques écoutes et mettre le cap sur l'Ile des Réalités!... Et Grégoire, par ailleurs responsable commercial dans une entreprise américaine spécialisée dans le domaine médical, de rester au port en attendant des jours meilleurs, qui sont enfin arrivés, puisqu'il a intégré l'équipage depuis le 1er avril dernier.

25042012 010   25042012 021   25042012 015

Fils d'un éminent océanographe breton, Thomas Carsin aurait pu, lui aussi, vouer sa vie à la Mer, mais c'est le vin qui eut sa préférence, même si nombre de cuvées actuelles portent la griffe de l'écume et de l'iode maritime : Bastingage, Dames de Nage, Terre! et même L'Albatros ou encore Magellan. Tel un navigateur cherchant l'abri pour reconstruire, les vignerons de l'Élu recherchèrent à l'origine des vignes implantées sur de beaux terroirs et, de façon plus pragmatique, des locaux ne nécessitant pas trop d'aménagements, de façon à être opérationnels très vite. Il fallut bien déplacer le pressoir et quelques cuves, aménager un espace pour entreposer les barriques destinées aux élevages, mais, au final, l'ensemble cuverie-chai parait cohérent, de façon à tendre vers l'utilisation de la gravité.

L'évocation de ces quatre premières années par Thomas traduit bien les difficultés rencontrées d'un point de vue commercial notamment. L'ex-domaine Blot ne visait qu'une clientèle de particuliers achetant en bib, à petits prix, les viticulteurs n'agissant que dans une logique de gros rendements, typiques d'une viticulture conventionnelle. Même s'il reste quelques bibs de rosés à remplir et à distribuer, il aura fallu attendre 2012 pour réussir à s'affranchir de cette clientèle... et s'en composer une nouvelle!...

25042012 023   25042012 017   25042012 024

Nous manquons de temps pour faire un tour complet des parcelles, mais Thomas Carsin choisit d'aller sur les hauteurs de L'Aiglerie, entre Les Barres et La Haie Longue. En arrivant sur place, nous convenons qu'il fait un temps idéal pour la régate, genre trois ris et trinquette!... Le plateau de dix hectares, sorte de grande houle océane, nous permet de tirer des bords, comme sur un triangle olympique. London, nous voilà!... On y trouve des vieux grolleaux, un grolleau gris pour la bulle (l'écume?), de vieux chenins sur un sol sablo-graveleux (la grève?) et près de deux hectares de vénérables cabernet franc. Un espace largement ouvert sur l'horizon, quasiment à 360°, un ensemble posé sur les typiques schistes angevins. Certaines vignes seront arrachées avant longtemps. De nouvelles plantations apparaîtront le moment venu.

Retour à la cave par la route de Beaulieu. D'autres parcelles semblent des îlots au milieu d'un no man's land de vignes sacrifiées à des pratiques dites conventionnelles. A propos, depuis 2010, le Clos de l'Élu est en conversion vers l'agriculture biologique. Cependant, tout n'est pas vert en Layon!... Nous redescendons vers St Aubin, traversant les vignes du Château de la Roulerie, qui opte également pour le bio. Juste derrière, un hectare situé en Chaume.

Au domaine, pas moins de onze cuvées sont actuellement disponibles. Pas impossible qu'elles soient moins nombreuses à l'avenir et le rosé (pas la tasse de thé du vigneron!) pourrait être le premier à disparaître. Il faut dire que Thomas Carsin semble savoir où il va : des vins de caractère, expressifs mais sincères. Il se méfie au 25042012 026plus haut point des modes et n'ignore pas qu'il y a autant de profils d'acheteurs que de dégustateurs. Son credo : rester un vigneron curieux, pouvoir travailler au gré de sa curiosité, au service du vin. Beau programme pour l'Élu!...

Deux jolies méthodes ancestrales pour commencer la dégustation : Dames de Nage 2010, rosé extra brut issu de vieilles vignes de grolleau gris, fort d'un an et demi d'élevage sur lattes, puis Albatros 2009, du chenin et un soupçon de chardonnay (cinq rangs aux Bruandières!) ayant passé deux ans et demi sur lattes. Ensuite, Libellule 2010 est un rosé de pressurage (50/50 gamay et grolleau) distingué et frais. Belle surprise à venir avec Terre! 2010, un sauvignon qui ne cède rien aux options variétales trop connues. Mérite sans doute un peu de patience pour exprimer un potentiel intéressant. Bastingage 2010, pur chenin en Anjou blanc sec, s'exprime de façon originale, mais sa structure en fait une belle cuvée de gastronomie. Le premier rouge, Indigène 2010, n'a pas un potentiel pour partir en expédition lointaine, mais se range du côté du fruit. Macération grappe entière (carbo de dix jours) de grolleau noir de L'Aiglerie et de gamay planté aux Bruandières!... Pigé et élevé en cuve, à découvrir sur le fruit. Très belle impression ensuite, avec Espérance 2010 (désolé, il n'en reste plus!). Une pure macération carbonique de pineau d'Aunis sur schistes, élevée longuement en barriques de 400 litres. Aucun intrant, option nature. Pas de doute, ce cépage est taillé pour gagner en Anjou, surtout avec ce profil!... Enfin, L'Aiglerie 2010, 100% cabernet franc en AOC Anjou. Un peu le grand pavois du navire ou l'étendard qui flotte à la poupe, en rentrant au port. Belle structure, à laquelle il faut donner un peu de temps. Du solide, mais une belle franchise. Nous terminons la série par le Coteaux du Layon 2010, fruité et frais, doté d'une belle onctuosité, mais qu'il faudra savoir attendre.

Par les temps qui courent, c'est peut-être un peu facile de conclure ainsi, mais il n'est pas impossible que cet Élu le soit dès le premier tour!... En tout cas, la régate est bien entamée. Vent debout, il ne reste qu'à border les voiles, mouiller le ciré et ouvrir un Dames de Nage ou un Albatros en rentrant au ponton, après la gagne!... Hardi les gars!...

~ Cédric Garreau ~

Après la circumnavigation et la régate musclée, voici le frêle esquif!... Mais, plutôt du genre voile olympique, voire 49er!... Le jeune vigneron angevin, natif du village du Breuil, à Beaulieu sur Layon, a posé son sac à terre en 2010, après quelques aventures outremer. Il a appelé son domaine Gar'O'Vin!... O'riginal!... Et peut-être aussi pour être certain de garder au frais, dans sa mémoire, quelques souvenirs et quelques images de son séjour en Irlande, où il travailla dans la haute gastronomie locale, après un BTS technico-commercial en vin à Bordeaux et plus encore, de cette année passée en Nouvelle-Zélande, après avoir fait le voyage pour être le témoin lors du mariage de son meilleur ami, qui eut la bonne idée de tomber amoureux de sa jolie co-locataire kiwi à Dublin!... Il participe là-bas aux vendanges, fait quelques saisons chez des producteurs de fruits et en repart tout à fait sensibilisé à l'agriculture biologique.

25042012 030   25042012 034   25042012 029

Nous avons rendez-vous à l'entrée du Domaine de la Soucherie. Un endroit que Cédric connaît bien, puisque ses parents habitent une maison du Breuil, non loin du Château, domaine où son grand père fut régisseur et où son père travaille depuis quarante ans. Il dispose là d'une belle parcelle de 75 ares, dont 25 plantés cette année de chenin, en lieu et place du cabernet peu entretenu pendant des années, qui semblait quelque peu anachronique, sur cette terre à Layon. Pour celui qui ne dispose jusqu'à maintenant que de vins rouges, voilà matière à un meilleur équilibre.

Cédric Garreau travaille encore à mi-temps pour le Domaine Verdier, à St Lambert du Lattay. Pour le reste, il s'occupe de ses trois hectares de vignes éparpillés entre Beaulieu, Rochefort et St Lambert. Pas moins de 1 ha 30 entre Beaulieu et Faye d'Anjou, non loin de chez Stéphane Rocher, avec 40 ares de cabernet franc trentenaires et quelques vieux cabernets de 80 ans. Il a d'ores et déjà arraché 25 ares pour y planter du grolleau. Il dispose encore de 20 ares de terre nue, mais ne disposant pas de droits, il attend son installation future pour planter du pineau d'Aunis.

25042012 027   25042012 028   25042012 032

Non loin de là, sur la rive gauche du Layon, tout prêt de Bézigon et des parcelles de Jean-Christophe Garnier, Cédric bichonne 75 ares de cabernet sauvignon récupérés en 2010, grâce à deux amis. Une parcelle cultivée en bio depuis longtemps, adossée à des friches, dans un recoin de la campagne angevine, qui lui donne de bons espoirs, lorsqu'elle atteindra son rythme de croisière, aux environs de 20 hl/ha. Pour le moment, elle ne dépasse 25042012 035pas 7 à 12 hl/ha, se remettant doucement de quelques années d'abandon et des ronces qui l'envahissaient voilà deux ans, grâce aux soins du vigneron.

A terme, qu'il espère proche (fin 2012 ou 2013), il pense passer à un total de cinq hectares, en récupérant les vignes qui sont voisines des bâtiments dont il dispose au Prieuré de Chanzeaux, où se déroulait jadis, dit-on, un important marché aux bestiaux régional. C'est là, en effet, qu'il a commencé la retape de deux vieilles maisons, deux granges ou peut-être une maison et une grange datant certainement du XIXè. Quelques copains l'aident à colmater les brèches de la toiture. Le sol du chai a été bétonné et une partie isolée, afin de recevoir les barriques dans des conditions25042012 033 suffisantes. Cela relève de l'artisanat et de la solidarité. Non loin de là, Cédric a trouvé une vieille décavaillonneuse hors d'âge, dans un buisson de ronces. Avec l'accord du propriétaire, qui s'en est fait une joie, il est parvenu à la remettre en service. Lui qui passa une petite saison en Roussillon, chez l'Angevin Olivier Pithon, à son retour du "pays du long nuage blanc" ou Aotearoa en maori, il a aussi reçu le soutien de Joseph Pithon, autre grand voyageur, sur bien des points matériels.

Côté vins, Cédric Garreau ne dispose donc, pour le moment, que de rouges. Côté cuvées, la petite dernière, Lulu'Berlue, ne manque pas de le surprendre. Il s'agit là d'une cuvée nature, 100% cabernet sauvignon, en macération carbonique, qui a remporté un vif succès lors d'En joue connexion. Le voilà obligé de contingenter, puisqu'à peine 400 bouteilles sont disponibles!... Il ne tient cependant pas à s'orienter vers ce type de vinification et préfère celle plus classique pour ses deux autres vins, un Anjou rouge, 100% cabernet franc issu de jeunes et de vieilles vignes du secteur de Beaulieu sur Layon et un Anjou-Villages, 50% cabernet franc et 50% cabernet sauvignon, ce dernier élevé en barriques. Le processus est des plus simples : vendanges manuelles, macération, décuvage, puis mise en barriques. Après les malos, soutirage et retour en fûts jusqu'en septembre ou octobre. Des plus simples, mais des plus convaincants!... Nous sommes quelques-uns à en pincer pour ces cuvées!... Les 2011 s'annoncent sur le même bord, même s'il reste quelques virements, avant le terme de la régate!...

La journée se termine, elle. En repartant vers l'Ouest, nous aurons droit au coucher de soleil d'une journée agitée du point de vue météo, mais pleine de nouveautés et d'informations diverses. L'Anjou est plus que jamais une sorte de goëlette dotée de plusieurs ponts, ou un fier trois-mâts paré pour l'Aventure!... Suivez son sillage avec curiosité!...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité