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La Pipette aux quatre vins
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La Pipette aux quatre vins
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22 octobre 2009

Tiens, voilà du boudin!...

... et du blanc, en plus!... Voilà un met que l'on circonscrit très souvent dans une invariable période de service et de dégustation!... En gros, du 24 décembre, 20h, au 1er janvier, 14h!... Et encore, s'il est truffé, il y a des chances que ce soit bien plus restrictif que cela!...

Mais parfois, votre boucher-charcutier habituel en dispose et c'est alors l'occasion de l'apprécier pour lui-même, sans les lourdeurs et ambarras gastriques de la période alkaselzérisée de la fin d'année, de nos bonnes familles!... Et encore plus, sans que la bouche ne soit déjà perturbée par les huîtres citro-vinaigrées, ou le saumon fumé échalotoasté!... Essayez, vous verrez!...

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D'autant que, notre Val de Loire préféré et le chenin, que le Monde entier nous envie, nous offrent nombre de flacons dignes d'être associés, à la finesse et l'onctuosité d'un tel met. Un Meursault?... Que nenni!... Un Condrieu?... Fichtre non!... Un Anjou, pur et dur!... Enfin dur, non, demi-sec pour tout dire. Comme cette cuvée Authentique 2005, de Philippe Delesvaux. Issue d'une vigne franche de pied, non greffée qui, au fil des années, révèle un remarquable potentiel.

Le boudin est joliment doré, les pommes délicatement caramélisées et le vin exprime de franches notes miélées, intenses, façon fruit-fleur. Les saveurs moelleuses de l'assiette (qui s'en réjouit!) se combinent agréablement à l'expression un rien briochée du vin, relevée par de beaux amers (que l'on veut classiques du cépage dans ce type de vin) en fin de bouche, même s'ils donnent un peu la sensation de "gainer" le vin. La persistance se prolonge, suggérant une agréable complexité. On se dit alors, qu'il faudrait peut-être laisser du temps au temps pour cette cuvée. Après tout, les millésimes ne permettant pas de produire des secs, comme à Savennières jadis, ne sont pas si nombreux que cela (2009 peut-être...) et ils méritent au moins autant que les autres, une bonne garde, révélatrice de leurs qualités propres.

Et qu'en pense-t-on du côté de Montlouis et Vouvray?...

Consultez d'autres comptes-rendus Flash sur les Dégustantanés du blog d'Olif

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Commentaires
N
J'ai ouvert au dîner, samedi dernier, deux belles bouteilles de chez Philippe Delesvaux: Authentique 2007 (vin racé et profond)bu pour lui même presque à l'apéritif, , puis Clos du Pavillon 2004 (coteaux du Layon Saint-Aubin)servi sur un gratin de fruits exotiques et d'agrumes...ça énormément plu ! <br /> Chez moi pas de restriction sur le boudin...et ce dans ses deux versions, noir et blanc. Le boudin noir de chez le boucher est sympa....
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