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La Pipette aux quatre vins
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La Pipette aux quatre vins
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16 décembre 2011

En joue connection!... Surfers, restez branchés!...

Voici quelques années, un groupe de joyeux lurons layonesques, vignerons à leurs heures et pas ennemis de la joie, se dit : "Et si nous tenions salon?..." En moins de temps qu'il en faut pour sacrifier une bouteille de pet' nat', Anges Vins était née!... Les Mosse, Angeli, Baudouin, Leroy, Daviau et consorts se retrouvaient dans la salle Jean de Pontoise, à St Aubin de Luigné, pour ce qui est devenu un des plus jolis rendez-vous de l'hiver. Quelques p'tits jeunes qui montent se sont glissés sur l'affiche dès les débuts, même si certains ne participent plus aux (d)ébats.

Mais depuis, une nouvelle Nouvelle Vague agite le Layon et mascarette la vallée, un soupçon plus rock'n'roll!... Et si j'évoque la musique anglo-saxone, c'est qu'il s'agit bien d'airs venus d'Outre-Manche et d'Outre-Atlantique, que l'on écoute en montant le volume (même après 22h!) et pas nécessairement de cuvées un tant soit peu barrées!... Et quand bien même!... Même pas peur!... Prêts pour surfer la vague?...

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Depuis 2010, Thomas Boutin et Sébastien Fleuret, les "locataires" de la Papinerie, à Rochefort sur Loire, frappaient à la porte des "grands frères". Des sollicitations qui avaient tendance à faire débat au sein des Anges Vins... Ouvrir?... Mais à qui et comment?... Vingt vignerons et autant de domaines, un plafond pour le type d'organisations choisi. Les "doublures parrainées", apparues lors des dernières éditions du salon de St Aubin de Luigné, n'étaient pas forcément du goût de tous les membres de l'association layonesque. On finit par se mettre d'accord, la raison l'emporte, plus de débordements, il y a assez de ceux de la rivière!...

Ne restait plus qu'à prendre le taureau par les cornes : créer une nouvelle association de vignerons, souvent jeunes et (très) nouvellement installés. En joue connection était née et bien née!... En plus des deux rochefortais cités plus haut, notons la présence de deux "grands frères" qui apportent une forme de caution à l'affaire : Marc Houtin et Julien Bresteau, de La Grange aux Belles, mais aussi Olivier Picherit, du Clos des Sables, quadra et industriel parisien en pleine reconversion (bio qui plus est!) en vigneron angevin, chez qui se déroulera le salon des 17 et 18 décembre prochains.

Les autres sont jeunes, parfois moins jeunes, pleins d'espoir, de niac et d'origines diverses : Nicolas Bertin et Geneviève Delatte, de L'Echalier, Damien Bureau, Philippe Delmée, Stéphane Rocher, de La Ferme du Mont Benault, Kenji Hodgson et Mai Sato, jeune couple canado-japonais au titre de l'universalité du groupe, Cédric Garreau, Gildas Béclair, Jérôme Lambert et le trio bretono-tourangeau-poitevin Jean-Marc Brousset, Thibaut Ducleux et Julien Delrieu, installés à La Guimardière de Faveraye-Machelles. D'autres encore vont les rejoindre, si ce n'est déjà fait : Charlotte Battais, Sylvain Martinez ou encore Xavier Marchais. Premières rencontres.

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~ Nicolas Bertin, L'Echalier ~

Un tout jeune vigneron de Rablay sur Layon, sur 1,5 ha à ce jour, dont il partage le développement avec sa compagne Geneviève Delatte. Une petite cave au 5 de la rue de la Roche, sous une maison au coeur du village. Foi et humilité, qui déclenchent forcément la sympathie. Sans doute, la parfaite illustration des composantes de la nouvelle association solidaire. Nicolas fait des projets. Il a posé les rails de sa vie de vigneron ligérien, en sachant ce qu'il doit aux autres et certain qu'il apprend chaque jour. Rablay, c'est un fief qui le porte!...

Originaire d'une famille d'agriculteurs du nord d'Angers, il rêvait donc de faire du vin. Il passe au sud de la Loire pour franchir le Rubicon (à moins que ce ne soit le Rubilayon?) et peut ainsi acquérir de l'expérience au Domaine Pierre Chauvin, de Rablay, en conversion bio. Non loin du bourg, il trouve en 2008 une parcelle disponible de jeunes vignes, appartenant au Château de la Fresnaye, à St Aubin de Luigné : L'Echalier. C'est la seule cuvée disponible à ce jour, hormis un peu de pet' nat'. Il opte aussitôt pour un élevage d'un an en barriques (originaires de Bordeaux et de Bourgogne) et les millésimes successifs dégustés - 2008, 2009, 2010... - semblent fidèles aux caractéristiques de ces dernières années. Pour 2011, il observe attentivement l'évolution des jus séparés, selon qu'ils viennent du haut de la parcelle (des graviers assez profonds), de la partie intermédiaire (mélange de sable et d'argiles) ou du bas (plus d'argiles sur schistes), avec une évolution différente des sucres. Une seconde cuvée pourrait apparaître cette année, selon l'élevage en cours.

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A proximité de cette parcelle, la construction d'un nouveau bâtiment est prévu, regroupant habitation et cave. Sur les quelques arpents disponibles, la plantation de pineau d'Aunis et de grolleau est quasiment programmée. Enfin, Nicolas doit récupérer en 2012 une parcelle de 1,5 ha de vieilles vignes de chenin, plantées en 1929 et 1942 - Les Nouelles - non loin de chez Joël Ménard.

Une soif de progrès, animée par une franche passion et l'adhésion totale à ce qui fait la trame de la charte d'En joue connection : pas de produits chimiques, pas de levurage et une réflexion permanente sur le soufre. Nicolas Bertin se sent bien dans cette mouvance tournée vers l'avenir. Un premier nom à retenir!...

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~ Domaine Les Pierres Sèches ~

Lors d'une récente visite à Stéphane Bernaudeau, en venant des Nourrissons, celui-ci ne manqua pas de me signaler ce domaine tout jeune, apparu en janvier 2010, du côté de la Guimardière, sur la commune de Faveraye-Machelles et sur les coteaux du Lys. A l'origine, un domaine créé en 1974, mais qui arrêta de vinifier dès 1975!...

Nous rencontrons l'un des membres du trio qui s'est associé pour reprendre le domaine : Julien Delrieu. Avec Jean-Marie Brousset et Thibaut Ducleux, ils ont pris les rênes de ce vignoble de 16 ha au 1er janvier 2010, après une longue et patiente recherche... sur Internet!... En fait, ils sont issus d'une même promo de formation viticole à Tours et, par ailleurs, copains de fac' de Marc Houtin. L'un est originaire de Rennes, le second de Tours et le troisième de Poitiers. Le choix du lieu aurait presque pu se faire en utilisant une cible, dont les bords passeraient par ces trois villes, pour pointer sur la carte cette petite commune angevine!... A l'issue de leur formation, ils restent en contact, imaginant sans peine que leur complicité estudiantine pourrait servir de support à un projet concret. Mais, ils doivent se séparer pour suivre chacun leur chemin : Thibaut est alors en Allemagne, Julien à St Malo et Jean-Marie à Paris. Et c'est là qu'intervient Internet!... Pendant un an, ils cherchent, ils échangent, tracent alors des plans sur la comète en sollicitant les banques... En septembre 2009, l'une d'elles accepte : feu vert!... Julien, qui avait travaillé quelques temps chez Vincent Carême, s'imaginait bien, avec ses deux amis, travailler le chenin à Vouvray ou en Touraine. Mais, finalement, C'est l'Anjou qui leur sied!... Ils sont même tout à fait d'accord sur un nom de domaine : Les Pierres Sèches...

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Et puis, et puis, tout se complique parfois... La veille de notre passage, soit après plus de dix-huit mois de travail, un premier millésime sur le marché et un second en cours de vinification et d'élevage, le trio reçoit un courrier leur précisant que le nom du domaine est déjà porté, la marque déposée, par un autre domaine viticole de l'Ardèche. Stupeur!... Cataclysme!... On devine aisément les conséquences d'un tel problème. Et plusieurs milliers de bouteilles du millésime 2010 sont déjà en circulation!... Passé ce moment d'angoisse, les trois vignerons optent bien sûr pour la négociation et, la prise de contact se passant bien, obtiennent de pouvoir commercialiser ce millésime sous ce nom involontairement plagié. Mais, au-delà, il faudra changer d'identité. C'est la règle. Réflexion en cours.

Le domaine compte donc 16 ha, dont 9 à 10 sont vinifiés sur place, le reste étant confié au négoce. Du chenin, à hauteur de 5,7 ha, un peu de chardonnay (non vinifié, si ce n'est un essai en barriques en 2011), 2 ha de grolleau, 6,5 ha de cabernet franc et un autre essai de cabernet sauvignon. La gamme se décline en deux parties : Le Jeau, des vins de soif élevés en cuves et des vins plus ambitieux, passés en barriques bordelaises pour les rouges et en double barriques pour les blancs.

L'aventure continue donc!... Les heureux possesseurs de flacons estampillés 2010 peuvent se réjouir de posséder quelques exemplaires "collector"!... Les enchères sur e-bay vont s'envoler, dans quelques années!... Pensez donc, un domaine virtuellement mis sur pieds, rendu au virtuel par les évènements!... Pour le reste, rien à craindre, les trois jeunes hommes ont la tête (bien faite) sur les épaules. Ils devraient rebondir sans plus de difficultés que cela. Et pour la nouvelle identité du domaine?... Patientons encore quelques semaines pour en savoir plus. A suivre!...

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~ Stéphane Rocher, La Ferme du Mont Benault ~

Voici un jeune vigneron qui ne manquera pas de vous expliquer que l'informatique et la com' ont leurs limites dans le temps, surtout quand on les pratique à hautes doses. La campagne "Fruits et légumes, au moins 5 par jour", c'est lui!... Mais, la vie parisienne a vite quelque chose d'inquiétant, pour un p'tit gars d'Anjou qui rêve de faire du vin, comme ses oncles de Faye!... Ce changement de cap ou de vie, Stéphane va le mûrir pendant trois ans comme salarié d'une cave, Avenue Patton, à Angers. Un excellent moyen de partir à la rencontre de la clientèle angevine, parfois jeune et féminine (fac' voisine oblige), façon "primo-accédants" au vin et à ses plaisirs. Il s'installe à la Ferme du Mont Benault (ex-Château de Montbenault) pour quelques essais et une bonne évaluation de ce qu'il reste à faire, avant de franchir le pas et s'installer définitivement. C'est chose faite en fin d'année 2010, sur 4 ha en production et un potentiel de 5,5 ha supplémentaires, en friche actuellement, mais bien situés sur le haut de la partie nord du coteau de Montbenault, coupé en deux par la route de Beaulieu sur Layon à Thouarcé.

Une sorte d'inventaire commence alors. Des vieilles vignes parfois, comme ce vieux grolleau, mais dans une zone par trop hydromorphe et qui sera donc arraché. En fait, ce sera le cas des parcelles de la partie basse du coteau, remplacées par de nouvelles plantations sur la pente, où l'on trouve des schistes pourpres et de la rhyolite, qui parfois se désagrège. Du chenin certainement et peut-être du pineau d'Aunis et du grolleau.

A quelques centaines de mètres, 80 ares de vieux chenins de plus de 75 ans (ses mémères!), Les Pélioches, Sur des éboulis de rhyolite et du sable, seront bichonnés, même si la parcelle est enclavée et cernée de vignes en agriculture conventionnelle. Un peu plus loin, tout près de Beaulieu, une autre parcelle de chenin (dont le 2011 donne de beaux espoirs!) sera la base d'un Anjou blanc sec plutôt orienté vers la gastronomie. Au final donc, l'objectif de regrouper quelque peu les parcelles en conservant les vieilles vignes et "faire remonter" le reste du parcellaire sur le coteau proche des bâtiments.

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Mais, pour illustrer la vraie dimension de son projet, Stéphane veut donner du sens à ses convictions en expliquant qu'il veut exploiter une ferme, au sens large du terme. Les parcelles arrachées seront destinées aux céréales. A terme, il est probable que des animaux seront également présents dans les prés alentour, ceci en phase avec la rénovation en cours du château voisin, dont le nouveau propriétaire souhaite revoir, autour de chez lui, toutes les composantes d'une entité agricole et viticole. A noter également que le vigneron dispose de belles surfaces de bâtiments de part et d'autre de la cour et qu'il loue ces locaux à d'autres jeunes vignerons (toujours cette solidarité et cette entraide), qui rejoindront certainement l'association prochainement, à savoir Xavier Marchais (ex-informaticien parisien lui aussi!), qui vient de reprendre quelques arpents juste en face du Domaine de Juchepie, d'Eddy et Mileine Oosterlinck, ou encore Vincent et Stéphanie Debout, qui s'y installeront en 2012. Une plateforme de pressurage est même prévue au milieu du chai!... Souvent, des vendangeurs de Mark Angeli, créateur de vagues souvent talentueuses!...

Côté vins, Stéphane Rocher propose lui aussi deux gammes distinctes. La première, la gamme Pergola, se veut simple, fruitée, gourmande, très accessible. Le but avoué est de séduire des consommateurs (dont une bonne part de voisins) qui recherchent des vins à mettre à table tous les jours, d'un prix raisonnable (moins de 6 € départ cave) et qui plus est, tous bio. Du chenin, du cabernet et du gamay (macération carbonique pour le rouge) simples et friands, mais dont la qualité n'est en rien galvaudée. L'idée est de séduire et d'encourager la découverte de cuvées plus complexes, plus élaborées.

Pour le moment, le "haut de gamme" se cantonne dans un registre tendre ou moelleux. Stawberry Fields est un rosé d'un jour moelleux, issu de gamay teinturier récolté en surmaturité, muté par centrifugation et filtration stérile. Juste une gourmandise!... Strawberry Fields Forever!... Grappe de soleil 2009 est un chenin tendre (25 gr de SR). La version 2011, déjà disponible, est en mode moelleux (115 gr de SR) et très séduisante. Enfin, un pétillant est également disponible, Grappe de bulles.

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Bien sur, à ce stade, Stéphane expérimente, fait quelques essais, en rouge notamment avec le 2011, mais aussi en blanc sec, avec un élevage attentif en barriques. Les jus des chenins issus de la parcelle de Beaulieu sont bien posés et ouverts. Du côté des rouges, il a séparé la vendange pour mesurer l'impact de vinifications différentes. Infusion ou grappes entières, par exemple, cette dernière cuve semblant dotée d'un beau potentiel!... Voici là, les tenants d'un troisième volet à découvrir bientôt!...

Que voilà encore un jeune vigneron la tête sur les épaules!... Même si son regard se perd parfois sur ce coteau qu'il imagine dans quelques années. De l'autre côté de la route, un dolmen défie le temps, même s'il fut naguère quelque peu "bricolé". Mais, Stéphane est sans nul doute sensible à ce que ces pierres levées symbolisent, au point peut-être d'en illustrer de futures étiquettes, pour graver dans le granit ce qu'il construit patiemment. Après tout, son nom est Rocher!...

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~ Kenji Hodgson et Mai Sato ~

Le parcours de Kenji Hodgson est d'abord celui d'un passionné de vins et de dégustation. Au point qu'il publie voilà dix ans, avec son ami James Nevison un guide des vins Have a glass (Bois un verre, dont le but est d'informer les débutants sur le sujet : régions, cépages, comment déguster...) puis ensuite Had a glass. "This book will change your wine life"!... Pour résumer, des éditions successives qui désignent le Top 100 des meilleurs vins à moins de 20$. Simple et efficace. Vous l'aurez compris, tout cela se passe là-bas, loin, du côté de Vancouver et de la Colombie Britannique.

Mais, son job de journaliste ne le comble pas tout à fait, pour ce qui est de vivre sa passion pleinement. Après quelques années, il souhaite en savoir plus quant à la fabrication de tous ces nectars qui le régalent. Mai n'y est sans doute pas pour rien, c'est au Japon qu'il fait un stage dans un domaine viticole, puis ils reviennent au Canada à l'issue de celui-ci. Ils s'installent à quatre cents kilomètres de Vancouver, dans la Columbia Valley et y restent pendant trois années. Mais là encore, le partage des tâches dans le domaine qui emploie Kenji à quelque chose de frustrant : il ne travaille qu'au chai, sans avoir le moindre contact avec la vigne et le terroir. Au moment des vendanges, il est au pressoir et voit défiler de lourdes bennes de raisins dont il ne sait rien!... "Le vin au Canada, c'est un peu trop comme en Napa ou en Californie!..."

Il quittent donc le Canada et mettent le cap sur la France, visa en poche, pour une circum-vendanges-action qui commence dans le sud. Lors de leur séjour au Japon, Kenji et Mai avaient découvert les "vins nature". Par un winemaker japonnais de leurs connaissances, ils obtiennent quelques adresses en Loire. Ils rendent ainsi visite successivement à Claude Courtois, Mark Angeli et Olivier Cousin. Trio gagnant!... Mai avoue rieuse : "Claude, c'est le premier vigneron que nous avons rencontré!.. Ce fut un choc!... Nous n'avions rien vu de tel nulle part."

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A l'issue des vendanges chez Mark Angeli, ils ont très envie de tenter leur chance en Anjou, avec des vins nature, plutôt que de rentrer au Canada, avec un bagage incertain et quelques doutes sur la possibilité de s'installer dans ce grand pays, où le monopole d'état dicte sa loi. En 2010, ils ont la possibilité de récupérer environ un hectare, en petites parcelles dispersées, sur la commune de Thouarcé : leurs petits jardins secrets!... Dès 2011, ils reprennent deux nouveaux hectares. Aucune parcelle de dépasse 50 ares!... Les voilà lancés dans cette nouvelle aventure!... Le scénario se met en place. Moteur!...

Mai Sato, elle qui a étudié la production dans le cinéma à Vancouver, ne se fait pas de film et reste les pieds sur terre : "Quand on est venu en France, on avait prévu d'y rester un an. Maintenant, on a des visas pour trois ans renouvelables une fois, donc six ans au total. On a l'objectif de rester. Après, on ne sait pas encore... Mais, comme la première fois, j'imagine qu'on trouvera une solution si on décide de rester encore plus longtemps. C'est vrai que nous avons le mal du pays, de temps en temps, surtout pour la famille. Mais maintenant, nos vignes sont un peu comme nos enfants et ce serait aussi dûr de partir d'ici!..."

Voilà un jeune couple de vignerons qui illustre parfaitement l'universalité de la vigne et du vin. Et ils sont en Anjou, en Layon, bien entourés de quelques amis comme Philippe Delmée, avec qui ils partagent un chai dans la campagne pour le moment, tant que l'un et l'autre n'auront pas trouver le local qui va bien. Il y a quelque chose de rassurant à constater que cette petite communauté angevine est ouverte sur le monde, presque sans frontières.

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Vous pourrez donc tous les rencontrer ce samedi 17 après-midi et dimanche 18 décembre, pour le premier salon En joue connection, qui se tient au Clos des Sables, à la Raimbaudière de Champ sur Layon, chez Olivier Picherit. Une bonne occasion de découvrir de nouveaux visages et quelques jolis flacons, n'en doutons pas!...

Quant aux autres vignerons, nous leur rendrons visite en début d'année 2012 et, en premier lieu, à leur Président, Philippe Delmée, dont les cuvées appréciées rapidement l'autre soir, m'interpellent déjà!... Vous pouvez retrouver ici quelques informations à propos de Sébastien Fleuret, micro-vigneron à Rochefort sur Loire, mais également de Marc Houtin et Julien Bresteau, de la Grange aux Belles. Rendez-vous en Anjou!...

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Commentaires
A
Cela vaut une citation au contest en cours.
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F
ouaaaah sacré reportage sur ces jeunes vignerons que je ne manquerais pas de rencontrer dans un futur proche.<br /> merci encore
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