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La Pipette aux quatre vins
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13 mai 2017

Corse, les terroirs et la passion à Patrimonio

Non contente d'être la plus ancienne appellation de l'Île de Beauté (1968), Patrimonio détient quelques solides arguments, qui ne doivent pas manquer d'intéresser les passionnés de vin et de dégustation. D'abord, des terroirs multiples (schiste, granite et calcaire), sur lesquels les cépages principalement représentés (nielluccio en rouge et vermentino, ou malvoisie de Corse, en blanc) expriment une foule de nuances, plus ou moins sous influence maritime, augmentées désormais d'autant de variables qu'il y a de contenants et de matières : bois, béton, terre des amphores élargissent la palette proposée par les vinifications thermo-régulées sous inox, largement répandues jusqu'à maintenant dans la région. Si cette technologie apportait la sécurité longtemps réclamée par les anciennes générations, quelques représentants de la plus récente sont désormais prêts à orienter leurs meilleurs jus vers d'autres types d'élevages. Et là, pas de doute, ces vins vont s'inviter à la table des "grands crus" de France et de Navarre!...

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Autre orientation qui va sans doute peser lourd dans la future promotion du vignoble de la Haute-Corse, avec un développement certain de l'oenotourisme, la décision ministérielle très récente, puisque datant du 22 mars 2017, d'attribuer le label "Grand Site de France" à deux sites corses : les Îles Sanguinaires, pointe de la Parata d'une part et à la Conca d'Oro, vignoble de Patrimonio, d'autre part. C'est un ensemble paysager, un chapelet de villages bâtis sur les pentes et une mosaïque de vignobles dont on souligne la richesse et toute la valeur... patrimoniale. Les collines du Mont Sant'Angelo (ci-dessus) en sont l'image emblématique. Le bâti viticole, l'histoire ancienne, la défense de l'AOP et la conversion actuelle vers le bio de près de 80% du vignoble sont les piliers de cette promotion récompensant l'engagement de tous les acteurs locaux. Il ne reste plus qu'à modifier les supports de communication, des dépliants touristiques aux sites internet des domaines viticoles. En attendant, commençons par en découvrir trois, qui donnent bien la tendance actuelle. En route! Autant en emporte u libecciu ou u gregale!...

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~ Clos Marfisi ~

Comme dans un certain nombre de domaines viticoles du cru (et de Corse également!), il n'est pas rare que deux, voire trois générations successives se côtoient au quotidien, qui sur les terres, qui dans le cuvier, pour assurer la bonne marche de l'ensemble et faire face aux tâches incontournables, surtout quand les plus jeunes ont fait passer l'idée d'une augmentation singulière de l'exigence de qualité. Au-delà de cette dernière, il faut assurer la promotion de l'ensemble, trouver de nouveaux marchés et... rester les pieds sur terre!... Si Bastia ne s'est pas fait en un jour, ni Patrimonio, ni Farinole non plus!... Au Clos Marfisi, personne ne l'oublie, pas plus Mathieu que Julie, les deux enfants de Toussaint Marfisi, octogénaire, mais toujours très actif, dans ses vignes de Ravagnola, Gritole ou Grotta di Sole. Les deux premiers secteurs sont sur la commune de Farinole, le troisième sur Poggio d'Oletta.

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Le visage et la stature de Mathieu Marfisi ne seront peut-être pas inconnus de ceux qui auront apprécié une récente émission Des Racines et des Ailes, consacrée à la Haute-Corse. En effet, il était à cette occasion le porte-parole des producteurs du cru, en à peine quelques minutes, dans un paysage de rêve. Son statut de président de l'appellation lui conférait cet honneur, mais ceci était loin d'être usurpé, tant le vigneron trentenaire tente avec d'autres, de dynamiser l'AOP, en prenant des initiatives et en innovant, ce qui ne devrait manquer de montrer l'exemple, en vue de la production de vins loyaux et sincères, sur cette terre particulière. Au vu de ces images télévisuelles, il était très tentant de découvrir ce lieu, qui ne peut laisser personne indifférent.

Nous abordons le site par la parcelle dite Gritole, plantée de nielluccio. Celle-ci couvre à peu près deux hectares (sur les 14,5 ha du domaine). Elle est surtout constituée d'alluvions mêlés à l'argile. Des sols plus profonds donc, mais sur un socle d'alluvions anciennes. Ce que l'on trouve près de la rivière en général, mais un bon drainage est assuré, avec aussi quelques affleurements schisteux. Comme pour l'ensemble, la vigne est taillée en gobelet, avec un palissage qui permet de lutter contre le vent, le vermentino étant très fragile. Nous sommes là à environ huit cents du rivage et les entrées maritimes préservent malgré tout de l'humidité.

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Il faut prendre de l'altitude pour atteindre Ravagnola, composant un ensemble de dix hectares. Naguère, toutes les plus vieilles vignes du domine étaient là, sur un calcaire du miocène (-15 à -20 millions d'années) présent sur le dos des arêtes calcaires. Mais, à l'issue des vendanges 2014, elles furent en partie arrachées et en 2015, deux hectares de vermentino ont été planté à deux mètres en gobelet et en changeant de sens. En effet, auparavant, le labour se faisait avec des boeufs, en dévers, puisqu'ils ne pouvaient pas monter la pente. Désormais, le chenillard ne craint pas le dénivelé, même s'il convient d'être prudent, lorsque les crocs rencontrent des cailloux de belle taille. A noter que les sols sont plus hétérogènes sur les flancs et en bas de coteau, puisqu'on identifie là plusieurs types de calcaires.

Toute la zone bénéficie des entrées maritimes et il convient de lutter contre quelques attaques d'oïdium (poudrages de soufre), aucune autre maladie n'étant présente, ou virulente et pas davantage le gel. On peut aussi saluer au passage les choix effectués par les représentants des deux générations précédentes, qui n'hésitèrent pas à planter nielluccio et malvoisie sur les coteaux dans les années 60, alors même que la mécanisation allait bon train dans tous les vignobles, en incitant les vignerons à choisir de plus en plus les parties les plus planes de leur domaine. C'est aussi à cette époque qu'ils commencèrent à mettre en bouteille à la cave. Il convient parfois d'être quelque peu visionnaire...

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Au chapitre des évolutions annoncées, une bonne partie des muscats du domaine vont être arrachés, pour n'en conserver que 1,5 ha, du fait d'une moindre demande pour les VDN. A la place, seront plantés minustellu et carcaghjolu. L'accent sera mis également sur les meilleurs nielluccio, ainsi que sur les quatre hectares de vermentino (dont deux à Grotta di Sole), pour des élevages de parcellaires, en demi-muids et amphore.

D'autres aspects viendront éclairer l'avenir, puisque Mathieu et les vignerons de Patrimonio attendent avec une certaine impatience le travail à venir du BRGM, en partenariat avec le Centre de Recherche Viticole, sur les sols viticoles et les terroirs de l'appellation, qui devrait commencer en 2018, ces études ayant débuté par les zones plus restreintes, plantées de muscat, du Cap Corse.

Les projets de travaux au niveau du cuvier sont aussi conséquents. Il faut dire que l'encombrement de celui-ci montre à l'évidence que le manque de place pose problème, surtout après les mises printanières et l'évolution des types d'élevages, comme dans d'autres domaines (une quasi constante où nous sommes passés!), pour peu que le millésime soit généreux. Optimiser, mais aussi donner au vin les meilleures conditions de conservation, si les durées d'élevage sont prolongées, une priorité pour demain, d'autant qu'ici, devraient aussi apparaître des foudres destinés aux rouges. Pour l'heure, 2016 fermente toujours!... Un millésime sec et très mûr, avec des 15° potentiels parfois et des fermentations languissantes, mais ce que nous avons dégusté, prélevé sur cuve, demi-muids ou amphore laisse entrevoir un très beau potentiel et un équilibre qui vaudra le détour. Profitez-en lorsque le Clos Marfisi prend le bateau avec quelques amis!... Comme ce sera le cas notamment à Bordeaux, lors de la journée Haut les vins!...

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~ Domaine Pinelli ~

Lors de la Journée Portes Ouvertes de Patrimonio, Marie-Charlotte Pinelli avait, en quelques sortes, obtenu une "wild card", comme si une junior pleine de talent voulait disputer le tournoi majeur, pour se frotter aux joueuses chevronnées. Pas encore 21 ans et une tendance à jouer les lignes, avec une longueur de balle qui fait déjà des ravages. Pensez donc, un "Muscat Naturel", ramassé en surmaturité à 19°, vinifié à l'ancienne, mais non muté!... De plus, issu de vignes plantées sur calcaire, à Oletta. Vous avez dit tension?... Attention, plutôt!... Passion échevelée à Casta!... Décidément, un village qui va nous secouer les papilles!...

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Marie-Charlotte Pinelli s'est lancée dans l'aventure à l'été 2015, en récupérant cette vigne de deux hectares plantée de muscat. Quelque chose comme ses racines corses, qui l'ont soudain interpellée, lorsque peut-être, elle marchait pieds nus sur des lauzes brûlantes, au coeur de la saison chaude et sèche... Il faut dire que sa famille est composée de vignerons "depuis la nuit des temps", précise-t-elle. Seul son père n'avait pas suivi la voie toute tracée, mais elle reprend le flambeau avec fierté et conviction. Dès le mois de décembre prochain, elle va pouvoir disposer de trois hectares de plus, issu du foncier de son grand-père, à Casta, sur un terroir granitique. En attendant, son père l'a épaulée pour les deux premiers millésimes, grâce auxquels, elle s'est surtout mise à l'écoute de son ressenti, en découvrant les exigences du métier et ainsi, déterminer ce que seront ses propres exigences pour produire des vins hors du commun.

16711503_1286227161472371_8190150013338618833_nChemin faisant, elle ne laisse rien au hasard, puisque les bases solides de son savoir, elle considère qu'elle doit les acquérir en passant un BTS Viticulture-Oenologie par correspondance. A la suite de cette première échéance, elle souhaite préparer un diplôme d'oenologue en Italie. Logique, après tout, quand on sait que le cépage rouge phare de la Corse, est le nielluccio, qui n'est autre que le sangiovese des chianti toscans.

En plus du nielluccio, seront plantés du vermentino pour les blancs, afin de proposer deux vins sur la base de l'AOP Patrimonio, mais aussi du sciaccarello, pour une cuvée en Vin de France. Pour le moment, ce sont surtout les travaux de la cave qui la mobilise, puisque tout est à faire, ou presque.

A la vigne, une agriculture biologique va de soi pour elle et, à terme, une orientation vers la biodynamie est probable, avec une possible certification Demeter lorsque tout sera en place. Actuellement, vinification et élevage se font en cuves inox, mais l'un de ses souhaits les plus forts est de travailler avec le  bois et peut-être des volumes différents. Le souci du détail donc, y compris lorsqu'elle se projette dans l'avenir, comme on peut d'ores et déjà le deviner.

13939588_1105887162839706_2809035308573560406_nQue l'on retrouve aussi dans le contenu de ses vendanges : manuelles, à l'aide de cagettes, de raisins en surmaturité, à 19° environ, puis utilisation d'un pressoir vertical. Ensuite, à différents stades, travail attentif avec le froid (5/10°). Autre option forte, l'utilisation minimale de sulfites ajoutés, qu'elle limite actuellement à 70 mg/l, ce qui s'avère très peu pour un liquoreux.

Détermination donc et identité forte, comme on peut le voir sur les bouteilles blanches, révèlant la robe brillante, parfois diaphane, sous la lumière du jour. De la cire, frappée de la croix de Malte, en guise d'étiquette et sur le goulot, une contre-étiquette revendiquant le naturel du muscat.

Comme on peut le voir, la dernière génération est en marche!... A vingt ans, de nos jours, on n'est pas seulement geek et uniquement attaché(e) aux réseaux sociaux, n'en déplaise aux blasés en tous genres, qui ne voient qu'en ces jeunes, des bipèdes décérébré(e), auxquels on aurait greffé deux pouces aux dimensions du clavier de leur smart-phone et rien d'autre!... Après tout, s'ils se prennent en main de cette façon, c'est peut-être bien pour révéler nos quelques manques, en matière d'énergie, d'espoir et de rêve... En attendant, si on en débattait autour d'un verre de muscat naturel de Marie-Charlotte Pinelli?...

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~ Domaine Santamaria ~

Cette fois, nous sommes à Oletta, près du lac de Padula. Thomas Santamaria nous reçoit, pour nous faire découvrir le vignoble familial. A 27 ans, il est le représentant de la septième génération et lui aussi, partage au quotidien les tâches du domaine avec son père. Il considère que la passation est en cours, mais chaque chose en son temps. Question aussi de timing : le père sort parfois le tracteur au lever du jour et la concertation, quant aux traitements, en particulier, n'est pas toujours optimum!...

Après un BTS Viticulture-Oenologie au Château La Tour Blanche, dans le Sauternais, Thomas revient en Corse, mais commence par travailler dans un autre domaine. Un an et demi plus tard, soit en 2016, il est de retour à Oletta, avec de fortes convictions en faveur de l'agriculture biologique. "Ici, ne pas faire du bio, c'est refuser de travailler!..." C'est clair!...

 

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Ça tombe bien! Le passage en bio a été décidé dès 2011 et le domaine est labellisé depuis 2014. Le travail combine les informations du calendrier lunaire et celui de la biodynamie, mais sans dynamiser pour le moment. Une orientation importante est prise depuis les vendanges récentes : apprendre à gérer les sols avec les engrais verts. Les fermentations parfois languissantes constatées sur les blancs et les rosés, ont incité les vignerons à semer des fèves dans les rangs, ce qui, une fois broyé, est une source d'azote non négligeable. Une méthode qui donne entière satisfaction, "au-delà de la source de fèves pour l'apéro!..." Dès cette année, un ajout de pois chiches est programmé. Ce semi, lorsqu'il n'est pas lessivé par les pluies, comme l'hiver dernier, permet d'en sécher une partie, afin d'être resemé l'année suivante. Sont également utilisées, des tisanes d'orties et de prêle.

Le Domaine Santamaria compte actuellement 13,5 ha en production, avec pour l'essentiel nielluccio et vermentino. Le vignoble est âgé en moyenne de 25 ans. Au terme de son installation sur le site, Thomas précise que l'on atteindra 18 à 20 hectares, avec un potentiel de 30 sur la propriété. On trouve également du grenache sur une parcelle hors appellation, cépage qui contribue à la mise en valeur cette année, de la gamme Tranoï (entre nous en langue corse), le tout proposé en Vin de France. A noter également, que le bas d'une parcelle de sauvignon vient de connaître, pour la première fois au domaine, les conséquences du récent gel printanier (ci-dessus, à gauche), ce qui ne manque pas d'interpeller père et fils, peu habitués à un tel phénomène ("comme un souffle brûlant!") et pour cause.

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La philosophie de Thomas se résume en quelques points précis. D'abord, tirer profit du micro-climat et de la fraîcheur prodiguée par le lac. Ensuite, préserver l'empreinte et la signature des nielluccio de Patrimonio notamment, en évitant les contenants qui risquent de gommer la trame. La dégustation, au terme de la visite, d'une bouteille de rouge du domaine millésimée 2008, est édifiante. Ce style, cette finesse, il faut absolument la préserver. "On devrait plus se considérer comme un satellite de l'Italie, plutôt que du Continent, par rapport aux vins que l'on fait et au climat." Véritable profession de foi!...

18118551_10212745974462200_3533432096571846674_nLà encore, comme dans d'autres domaines visités, c'est le manque de place qui est le plus évident. Les projets de construction de nouveaux bâtiments ne manquent pas. Une restructuration s'en suivra, puisqu'à terme, le cuvier inox actuel évoluera vers une série de foudres en bois, dans l'optique de la création d'une éventuelle "cuvée prestige". Il faut aussi savoir que, autre axe fort du domaine, les élevages sous inox durent trente six mois avant la vente. Le souhait du vigneron serait de réduire d'un tiers la durée de cet élevage en cuves, pour que les douze derniers mois soient mis à profit pour une mise en bouteilles, permettant d'arrondir sensiblement le nielluccio. Les essais en cours sont très encourageants. Mais, rien n'est vraiment fermé dans l'esprit de Thomas, qui a observé avec attention les pratiques diverses et variées dans d'autres vignobles. Pourquoi pas un élevage en amphores et peut-être le béton? Mais, peut-être surtout les flextanks, comme en utilise Matthieu Barret, à Cornas, "des contenants de plastique poreux, hyper neutres, qui permettent une bonne micro-oxygénation".

Comme on peut le voir, le jeune homme sait ce qu'il veut, mais il a aussi besoin de se confronter à un nouveau public, comme c'est le cas pour nombre de ses confrères de Corse. Pour ses vins, leur style, mais aussi pour les étiquettes, créations récentes, qui doivent conforter l'image du domaine, emprunte de modernisme, tout en ne perdant pas de vue certaines valeurs. Des choix rarement innocents, d'autant qu'ils sont appelés à devenir pérennes.

Notez donc que le Domaine Santamaria, ainsi que le Clos Marfisi, la Cantina di Torra, de Nicolas Mariotti Bindi et le Clos Signadore, de Christophe Ferrandi, à Poggio d'Oletta, tous ambassadeurs de Patrimonio, seront présents lors de la dégustation Haut les vins! le dimanche 18 juin prochain (de 10h à 20h), au Château Grattequina, à Blanquefort, avec une cinquantaine d'autres vignerons, pour les dix ans de ce qui reste un des plus beaux "offs" proposés autour de Vinexpo. A ne pas manquer!...

 

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