750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Pipette aux quatre vins
La Pipette aux quatre vins
Publicité
Newsletter
Pages
Derniers commentaires
Archives
La Pipette aux quatre vins
Visiteurs
Depuis la création 1 097 399
6 août 2008

Table estivale, bis

Un nouvel épisode des petites soirées dînatoires et amicales, avec au programme, quelques flacons sortis du fond de la cave, ce qui est une sorte de rupture avec la tendance actuelle, à déguster des vins très jeunes, certes tout à fait accessibles, mais nous faisant perdre, parfois, quelques repères.

28072008_002   28072008_001   28072008_003

Point de corail de quelque crustacé dans ce Gaspacho poivron-tomate tout à fait succulent!... Au Riesling préconisé, nous lui avons substitué un Savennières de Pierre-Yves Tijou, Clos des Perrières 1988. Non, non, vous ne rêvez pas : vingt ans ce Savennières!... Très belle robe, vieil or éclatant et une expression explosive sur la pierre à fusil, la poudre, des notes de grillé intenses, d'écorce brûlée, voire de truffe. L'aération révèle une tendance... alsacienne, avec une pointe pétrolée assez étonnante!... La fin de bouche est soulignée d'une jolie pointe d'acidité, qui apporte longueur et franchise d'expression. Pas de doute! Dans les bons millésimes, gardez un peu de Savennières!...

28072008_004  28072008_007  28072008_005  28072008_006

Après cette mise en bouche très agréable, un Sauté de veau à la sauge et aux olives se fit l'agréable partenaire d'un Domaine de Lisson, Clos du Curé 1999, un pinot noir mûr, puissant, joliment expressif, façon arômes tertiaires, sur des notes de fruits compotés et une touche animale. Belle persistance, des tannins souples... On se flatte de disposer de ce vin de (très bonne) table, comme le précise l'étiquette faite main!...

Un vrai dessert de gourmands (moi?!...) pour conclure : un Blanc-manger à l'abricot, avec sa pointe de romarin, servi pour l'occasion avec un liquoreux du Piémont, Perdaudin Passito 1994, de l'Azienda Agricola Negro Angelo e figli, issu d'un cépage local, l'arneis, proposé le plus souvent en sec d'un intérêt certain, mais qui là, nous surprend par sa liqueur fine et élégante, sur des arômes de fruits blancs à l'alcool et de délicates notes de miel.

02082008_004   02082008_003   02082008_002

Et puisque l'Italie est à l'honneur, je ne peux passer sous silence cette autre recette, appréciée lors d'une récente soirée automnale, en plein coeur de l'été!... Nous nous sommes régalés de ce Lapin aux pêches et aux oignons, un plat qui pouvait sans doute s'accorder de certains vins blancs, mis qui nous permit de découvrir la jolie robe rubis du Valpolicella Classico Bonacosta 2005 de Masi, souple et agréable, non dénué de caractère.

Consultez d'autres comptes-rendus Flash sur les Dégustantanés du blog d'Olif

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Il s'agisait là d'évoquer l'expression aromatique originale de ce Savennières qui, ce jour-là, proposait des notes "pétrolées", un peu dans le style de certains rieslings, parfois...
Répondre
A
Pouvez-vous préciser la tendance "alsacienne" du Savennières ? Merci !<br /> <br /> http://mapassionduvin.over-blog.com/
Répondre
P
Non, non, je cours toujours!...<br /> Demain, les Jeux!... On va bouger... devant la télé!... ;-)
Répondre
A
Dis donc Philippe, tu n'oublies pas le footing d'après-festin j'espère ???
Répondre
P
Merci Iris, pour ce petit coup d'oeil dans le rétro!
Répondre
Publicité